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Radio

NRJ Méditerranée

today22 janvier 1985 100

Arrière-plan
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Une aventure formidable…

Avec l’arrivée des réseaux et de ses franchisées, peu à peu, les petites radios disparaissent. Seul les radios formatés, commerciales vont pouvoir résister. Elles peuvent se payer les meilleurs animateurs, tout en contrôlant leur programmation, jusqu’au passage des jingles, à la minute prêt. Les radios se professionnalisent.

Le début des réseaux…

J’enregistre ma première publicité en 1985, cette même année, j’intègre NRJ Sète pour ma plus grande joie, car j’ai déjà écouté les programmes d’NRJ Paris et je réalise la puissance de ce réseau. Tout change, plus question de choisir nos disques, nous suivons, presque, scrupuleusement un camembert ou des fiches de programmation sous forme de couleur ou de nombre. 4 fois par heure, nous diffusons un écran publicitaire enregistré sur des cassettes magnétiques, un enfer à caler.

NRJ, la plus belle radio…

Lorsque je rejoins l’antenne d’NRJ Montpellier, je découvre des studios standardisés : Micro Shure SM7, table de mixage Power PR1000, Révox et platine disques Technics, très vite remplacé par des lecteurs CD et enfin, pour diffuser les jingles et la pub : les cartouches. Tous les animateurs ont conscience de vivre une aventure incroyable, nous ressentons par le nombre d’appels, le nombre d’auditeurs présents à nos soirées et le courrier reçu, que notre audience est grande. Elle sera confirmée quelque temps après avec l’arrivée des premiers sondages, les premières pressions.

La guerre des ondes…

Fin septembre 1985, je suis à l’antenne, en passant devant le studio de production, j’entends que l’on enregistre ce que je pense être une pub pour des piles : « Fun ! Changez d’énergie sans changer de fréquence »; « Fun ! Fun ! Fun ! Tant qu’il y aura des piles », je suis loin d’imaginer ce qui se trame. Le 02 octobre 1985, 6 stations locales NRJ, à Montpellier, Bordeaux, Carcassonne, Toulouse, Nancy et Grenoble ainsi qu’une station Chic FM à Nice font sécession et forment un nouveau réseau baptisé « Fun » radio. Ce putsch est l’oeuvre d’Éric Péchadre et Pierre Lattés, 2 membres de la direction nationale d’NRJ ainsi que Jean-Baptiste Blanchemain, le directeur d’NRJ Montpellier. Ils ont préparé ce revirement soudain dans le plus grand secret, aucun animateur n’est au courant. Lorsque ce 02 octobre, j’allume ma radio, je suis sous le choc. NRJ a changé de nom, je réalise soudain que je n’avais pas entendu l’enregistrement d’une pub mais d’un jingle. Le soir, je suis à l’antenne sur FUN radio, j’y présente l’émission des dédicaces.

La radio par satellite, la fin des locales…

À la réouverture d’NRJ Montpellier, je suis recruté par Max Guazzini et Dominique Duforest pour réintégrer l’antenne. 2 jeunes animateurs nous rejoignent : Bruno Robles et Philippe Despont. La guerre, entre Fun radio et NRJ, dure une année entière. Des vigiles armées gardent les émetteurs et les locaux, jour et nuit. Avec le temps, les tensions s’apaisent. Pendant 5 ans, je présente le Hit NRJ. Peu à peu, avec les progrès techniques et l’arrivée du satellite, nous décrochons l’antenne parisienne, d’abord pour diffuser les informations, la pub nationale, puis peu à peu, l’émission de la nuit, le Morning show, le Night show… En 1989, je me vois confier la direction d’antenne de la station montpelliéraine. En 1990, je quitte NRJ Montpellier pour re-vivre une aventure au sein d’une équipe, celle de radio Némo. À partir de 1991, une seule émission locale survivra au décrochage, celle de l’après-midi.

Écrit par: Jean-Michel Venden

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